Fin 2016, le gouvernement déployait sa stratégie nationale d’éducation financière, conscient que l’accroissement des connaissances et des compétences de nos concitoyens en la matière ne pouvait qu’améliorer la situation financière et budgétaire globale.
Un meilleur comportement financier individuel a un impact sur la société entière.
Les 5 et 6 octobre derniers, se tenait le 5e sommet de l’éducation financière à Vienne (FLIP Summit). Y étaient présentés les résultats de l’enquête « Global Financial Literacy Survey », destinée à mesurer la sensibilité et les connaissances en matière d’éducation financière. L’enquête a révélé que, dans le monde, moins d’un tiers des adultes est capable de répondre positivement à 75 % des questions posées.
Être en capacité de faire des choix avisés
Les Français sont souvent pointés du doigt pour leurs lacunes dans les domaines financiers et budgétaires. S’il est difficile de se prononcer sur leur niveau réel, il y a consensus de l’ensemble des acteurs pour dire qu’ils pourraient être davantage avertis et plus robustes en éducation financière. Et il y a une attente très claire du public. 43 % des Français affirment avoir ressenti le besoin de recevoir ce type d’enseignement. C’est dire l’importance de la stratégie nationale d’éducation financière qui vise à ce que chaque Français possède les connaissances nécessaires à la gestion de son budget ou à la compréhension des principaux risques financiers auxquels il peut être confronté dans les actes de la vie courante, et qu’il soit en capacité de faire des choix financiers et budgétaires avisés.
Pour Annamaria Lusardi, directrice du Global Financial Literacy Excellence Centre, un centre de recherche américain spécialisé en éducation financière, « l’éducation financière ne peut pas fournir toutes les solutions ni garantir qu’aucun accident ne survienne, mais elle peut assurer un bon filet de sécurité pour que tout un chacun (et particulièrement les jeunes) puisse participer à la vie économique ».
Une priorité : le milieu scolaire
Chacun reconnaît qu’il faut démarrer à l’école. Avoir des connaissances en éducation financière est aussi important que de connaître la géographie, la biologie, etc. D’autant que le monde financier dans lequel les jeunes générations évoluent n’a cessé de se complexifier. Ce n’est donc pas par hasard que l’école l’une des priorités du Comité national de l’éducation financière qui, le 20 décembre 2016, présentait les trois axes de la stratégie nationale : développer l’éducation budgétaire et financière en milieu scolaire ; soutenir les compétences budgétaires et financières des Français tout au long de la vie ; et accompagner les publics en situation de fragilité financière, en mettant à disposition des travailleurs sociaux des outils adaptés.
Les conseillers F&P ont une vraie expérience à faire valoir de par leur capacité à traduire l’éducation financière dans le quotidien, à faire simple, interactif, et à adapter leurs interventions en fonction des cibles. Si le contenu reste le même, c’est la façon de transmettre qui varie. Il s’agit bien d’inventer l’éducation financière de demain.