C’est l’une des nouveautés phares de la rentrée : nos enfants vont apprendre à coder et passeront une épreuve d’algorithmique ou de programmation au brevet des collèges. Une évolution louable, mais pas suffisante, pour préparer nos enfants à l’ère numérique et aux métiers de demain.
L’apprentissage du code présente bien des vertus et il constitue une étape essentielle de « l’alphabétisation numérique ». D’abord, il permet de structurer la pensée et de s’exercer à la résolution de problème. Steve Jobs affirmait dans une interview rendue publique après sa mort : « tout le monde devrait apprendre à programmer, parce qu’apprendre à programmer, c’est apprendre à penser ». Argument valide, même si l’ironie veut que lui-même n’ait semble-t-il jamais su programmer. Ensuite, cet apprentissage fournit à nos enfants les outils pour devenir « producteurs » de technologie, et pas seulement consommateurs. C’est salutaire pour notre compétitivité future, alors que la France accuse un retard notoire sur les Etats-Unis, mais aussi le Royaume-Uni ou la Suède en matière de production du hardware, du software et des services qui font l’économie numérique (le McKinsey Internet Supply Leadership Index l’avait clairement établi). Enfin, savoir coder, c’est s’assurer – aujourd’hui en tout cas – un avantage sur le marché du travail. Continuer la lecture